Nous quittons L'Ilha da Santa Catarina après 5 jours de plages bien méritées. Lise a décidé qu'elle voulait apprendre à faire du surf. Elle nous ressasse les oreilles pour obtenir une location ou un cours. On aurait du prendre le Morey... Il doit être chez Marc et Malo, à Montauban, bien au chaud...
On prend la direction du sud par la côte. La route est toujours bien encombrée par les camions et les travaux sont continuels... Mais on avance tant bien que mal. On s'arrête pour manger à Imbituba car nos amis de Florianopolis nous avait informé qu'en cette période, il pouvait y avoir des baleines. Malheureusement, il n' y en a pas mais nous rencontrons un belge, qui, attiré par la plaque d'immatriculation, s'est arrêté pour discuter un bout. Nous partageons un café et repartons chacun de notre côté. Nous allons jusqu'à Torres, toujours sur la côte pour profiter des lagunes. Nous trouvons un endroit pour dormir au pied des dunes, dans un parc naturel qui semble abandonné. On est loin des parcs argentins et de l'accueil des gardes parcs! On en profite pour se rouler dans le sable.
Le lendemain, nous faisons une balade sur les falaises. Manifestement, selon les panneaux, nous sommes sur une faille révélant la séparation de l'Afrique et de l'Amérique. Il fait un temps magnifique. Les filles pataugent dans l'eau en ramassant des coquillages. Nous croisons des trisomiques accompagnés d'une malle de fringue et d'un photographe pour réaliser un reportage photo de mode. L'ambiance est un peu surréaliste mais c'est vraiment paisible.
En repartant, nous prenons la route entre la mer et les lagunes. C'est très beau à certains endroits mais à d'autres c'est carrément hideux. Il y a des villes balnéaires avec des résidences immenses, très luxueuses, derrière des murs surmontés de barbelés. A cela s'ajoute une entrée contrôlée par des vigiles armés surveillant l'accès à ces zones très selects... Juste en face, de l'autre côté de la route, les bidonvilles où les habitants contemplent ces maisons vides les trois quarts de l'année... Il n'y a pas de doute, on est bien au Brésil: les différences sont là et bien marquées.
Plus on s'approche de Porto Alegre et plus les villages se désertent. Ils ne vivent qu'en saison estivale et cela les rend bien tristes quand ce n'est pas encore l'été..
Nous trouvons néanmoins un coin où dormir sur la plage après avoir croisé un manchot (?) pourri sur le sable. Il y a énormément de vent. Yan et les filles font du cerf volant. On se réfugie dans la voiture parce qu'on ne veut pas manger du sable au repas...
Nous sommes près d'Atlantida. Nous ferons les derniers km nous séparant de Porto Alegre demain matin. Enfin la ville !
Octobre 2009 : Sur la route de Porto Alegre |
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